Thompson et Spencer ont proposé les 9 paramètres suivants pour caractériser l'habituation chez les vertébrés:
1. la répétition du même stimulus provoque une diminution de la réponse selon une loi exponentielle
2. la réponse retrouve son amplitude initiale après un arrêt de la stimulation plus ou moins prolongé
3. la restauration peut être obtenue sans pause en appliquant un autre stimulus.
4. au cours de l'application de séries de stimulus séparés par des pauses suffisamment longues pour permettre la restauration spontanée, l'habituation devient plus rapide
5. l'application répétée du stimulus deshabituant provoque une restauration moindre(habituation de la déshabituation)
6. plus la fréquence du stimulus est grande plus l'habituation est rapide
7. un stimulus d'intensité faible provoque une habituation plus rapide qu'un stimulus d'intensité forte.
8. l'effet de l'habituation est cumulatif même quand celle ci n'évoque plus de réponse ou quand l'amplitude de la réponse a atteint un niveau stationnaire ou n'évoque plus de réponse.
9. l'habituation de la réponse à un stimulus peut s'accompagner d'une généralisation à d'autres stimulus
Si l'on avait appliqué ces neuf lois à l'effet de l'effort sur la spasticité, on aurait fait gagné trente ans de postures d'inhibition inefficaces sur les patients pyramidaux.
Thompson et Spencer -Habituation a model phenomenon for the study of neuronal substrats of behaviour - Psychol. Rev. 73, 16-43 - cité par Bruner dans Neurobiologie de l'apprentissage Coordonné par Delacour Masson 1977-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire