Expérience menée avec 140 femmes enceintes à qui l'on fait deux types d'annonce avant la péri-durale:
70 patientes groupe placebo :
« Nous allons vous donner un anesthésique local qui vous engourdira, pour que vous vous sentiez bien pendant la procédure ».
« vous allez ressentir comme une intense piqûre d'abeille.
C'est la partie la plus désagréable de la procédure ».
Les résultats montrent que celles à qui l'on a annoncé la piqûre d’abeille ont souffert d'avantage que les autres.
D. Varelmann, « Nocebo-induced hyperalgesia during local anesthetic injection. », Anesth Analg, vol. 110, no 3, mars 2010, p. 868-70
Or kinésithérapeutes et médecins physiques croient souvent que leur devoir prophylactique consiste à prédire le pire au patient:
Exemple: corrigez votre récurvatum (correction impossible en permanence) sinon vous allez souffrir!
On pourrait comprendre, s'il existait un moyen efficace de correction du récurvatum par la pensée! Or ce moyen n'existe pas, car il est impossible à un patient de s'appliquer à gommer le récurvatum à chaque pas de sa vie. Le seul traitement efficace consiste à la pose d'une orthèse qui offre un relais antalgique et rééducatif pendant la période douloureuse.
Quand le patient va mieux, il pose l'attelle qui lui laisse une empreinte rééducative quelques temps. Il recommence à marcher comme il veut jusqu'à la prochaine crise douloureuse où il reprend l'attelle pour quelques jours! L'attelle calme la douleur puisqu'elle empêche le récurvatum et replace musculairement le genou etc...
Quand le patient va mieux, il pose l'attelle qui lui laisse une empreinte rééducative quelques temps. Il recommence à marcher comme il veut jusqu'à la prochaine crise douloureuse où il reprend l'attelle pour quelques jours! L'attelle calme la douleur puisqu'elle empêche le récurvatum et replace musculairement le genou etc...
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